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Compositeur

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Compositeur

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Vendredi 13 novembre 2015 - 23h36

Je reçois un sms de la part de mon fils Hugo :

"Ça va ?"

Très surpris du contenu de son message ainsi que de l'heure d'envoi, je lui téléphone et il m'apprend, pensant que je suis à Paris, les faits dramatiques qui sont en train de se dérouler dans la capitale.

Dès le lendemain, consterné par l'ampleur de cette tragédie, je décide d'écrire mon deuxième concerto pour piano et orchestre intitulé Concerto de Paris et dédié à l'ensemble des victimes de ces attentats.

Ce concerto ne pouvait être une composition comme les autres : il m'appartenait dès lors de me surpasser dans son écriture afin que plane sur l'œuvre un parfum d'éternité, l'éternité de notre mémoire des disparus.

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Ce concerto retrace les événements tragiques qui se sont déroulés
dans la capitale française au cours de la nuit du 13 novembre 2015.
Véritable hymne à la ville de Paris, il est dédié à l’ensemble des victimes ainsi qu’à leurs proches.

Conformément aux codes traditionnels, le Concerto de Paris comporte trois mouvements. Sa grande originalité réside, notamment, dans le traitement éminemment inattendu, particulièrement novateur, des rôles fondamentaux habituels du piano et de l'orchestre.

Dès les mesures initiales, le premier mouvement plonge l'auditeur dans une ambiance oppressante : l'orchestre, dans un crépitement incessant de dissonances contrastées et de rythmes obsédants, reconstruit l'itinéraire funeste des agresseurs de cette dramatique soirée. Le piano insouciant à l'image du Paris festif d'un vendredi soir, fait face à la violence déferlante de l'orchestre. Le renversement de fonction entre l'orchestre prédominant et le piano en second plan symbolise l'écroulement d'une réalité supposée immuable.

Le deuxième mouvement, consacré au recueillement, est un adagio en forme de commémoration funèbre et solennelle, un hommage vibrant rendu aux victimes, au sein duquel l'écho militaire du deuil national se mêle savamment à la poignante expression de la douleur individuelle ressentie au plus profond de l'être.

Le troisième mouvement, quant à lui, représente la révolte, la résistance face à un ennemi invisible qu'il faut toutefois avoir le courage d'affronter : après un prologue laconique de l'orchestre, une cadence énergétique, piano solo, entame cette ultime phrase du concerto où l'orchestre agrémente le thème initial de savantes variations alternant avec un piano triomphant pour s'ouvrir sur un motif martial, prémices d'un final qui augure un épilogue en apothéose.

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